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J'en ai besoin, j'en ai envie, je pars

J’en ai besoin, j’en ai envie, je pars. De lointains horizons, des forêts tropicales, des oasis de paix, des chemins remplis d’amour. Aujourd’hui j’ai décidé de partir, j’ai franchis LE cap. Ce fameux cap qu’on pourrait comparer au Cap Horn, le cap que tout aventurier a franchi, ou n’ose pas franchir. Ce cap, qui est en fait très simple à passer, est rendu compliqué à franchir par la société. Entre le fait de vouloir partir et de partir, il n’y a que nous, toi, moi. Enfin, ça c’est la partie simple. Il y’a aussi la société, la famille et les amis. Tout s’oppose toujours au départ, ce n’est jamais le bon moment, jamais la bonne destination, jamais la bonne durée. En y réfléchissant bien c’est évident. Pourquoi on nous encouragerait à partir alors qu’on peut faire des études, fonder une famille et participer activement a l’enrichissement de nos dirigeants? Pourquoi partir alors qu’on a tout pour être heureux chez nous? On a une famille, des amis, des gens sur qui compter, pourquoi risquer de ne plus jamais les revoir, ou tout simplement de ne plus les voir pendant une durée indéterminée? On a un toit, un foyer, une maison. Pourquoi la quitter et prendre le risque de ne pas trouver où dormir, d’être SDF pendant un laps de temps indéterminé? On a des conditions de vie plus qu’enviables, pourquoi les abandonnées et vouloir connaître la difficulté, le manque, le danger? Tout s’oppose au départ, tout s’oppose toujours à ce qui sort de l’ordinaire. Si tu pars tu auras un trou dans ton CV, tu as un emploi, un bon poste, une promotion, ce n’est absolument pas le moment de partir, tu le feras plus tard. Plus tard, toujours plus tard. Tu as rencontré quelqu’un, vous vous aimez mais il ne veut pas quitter son cocon. On remet a plus tard le rêve de toute une vie. Je n’ai pas fait d’études et veux partir à la découverte des routes du monde, vais-je un jour reprendre les cours? C’est stupide de partir avant d’avoir son Master. Ton avenir sera voué à l’échec.

 

 

« Sur la route, tu seras confronté au pire. Tu vas rencontrer des meurtriers, tout plein! Mais aussi des pédophiles, il y’en a beaucoup dans ces pays là, regarde les droits des femmes là-bas… On va te retrouver au fond du ravin, ou pire, on nous renverra ton corps en petit morceau par la poste. Tu vas être kidnappé et embarqué dans un trafic d’organes. C’est ça que tu veux? Hein? C’est ça que tu veux? « 

 

 

Le danger est partout en voyage, forcément c’est l’inconnu. Il est dangereux d’aller en Inde parce qu’il existe des trafics d’organes, dangereux d’aller au Mexique parce que la mafia règne là-bas… En Afrique (parce que l’Afrique n’est qu’un seul grand pays, tu sais bien) , tu vas être enlevé par des kamikazes. Tous ces propos sont fondés, c’est ce que les médias nous véhiculent sans cesse. Renseigne toi bien avant de partir, il y’a eu un attentat à Ouagadougou, c’est tout près de Dakar quand même. A ces personnes là, je veux leur montrer que non, le monde n’est pas si dangereux que ça. Certes il existe des détraqués PARTOUT, mais il y’a aussi énormément de personnes bienveillantes et j’ai une foi incontestable en notre humanité. Certains appelleront ça de l’ignorance ou encore de la naïveté, moi j’appelle ça la foi et l’ouverture d’esprit. Souvent, les personnes qui m’ont dis ça n’étaient jamais sorties de l’Europe. Encore une fois il y aura deux poids deux mesures. Quelqu’un qui revient du Burkina Faso (à titre d’exemple) et me dit que la situation n’est pas du tout stable, je m’y référerais, mais quelqu’un qui s’est contenté de regarder le journal télévisé sur RTL TVI et qui veut m’apprendre la situation politique, sociale, … d’un pays, j’en m’en fou éperdument.

Quoi qu’il en soit il faut s’attendre au pire lorsque l’on s’apprête à partir sur du long terme. Certaines personnes sont plus soutenues que d’autres un point c’est tout. Il nous faudra une immense force d’esprit. Mais si tu as déjà pensé à partir, c’est que cette force est quelque part en toi.

J’ai longtemps réfléchis… A la vie, au pourquoi et au comment.

Une chose est claire, ce système ne me convient pas. La routine dodo, travail, manger, dodo (rajoute s’occuper des enfants, aller à la salle, à ton court de yoga si tu veux) ne m’enchante pas. Du moins pas tout de suite. Ayant une espérance de vie de 90 ans, pourquoi directement se lancer dans la routine. L’être humain est doté d’un certain pouvoir, le rêve. Je pense donc je suis. Je rêve donc je suis. Grâce à cette belle réflexion, je suis en position de savoir que je suis. Grande nouvelle, tu es! Mais moi, j’aimerais pouvoir dire ce que je voudrais être, c’est bien d’être, mais je veux être à ma façon. Et puis vivre aussi! Je veux être avec mes rêves, les rêver et pourquoi ne pas les vivres? Tu te dis peut-être que c’est facile de dire ça? Je suis peut-être ignorante et naïve, mais j’ai la conviction que la majorité d’entre vous pourra/peut vivre ses rêves. VOYAGER, ça coûte cher! FAUX. Voyager en 1ère classe, en allant dans des hôtels oui c’est cher! Félicitation, c’est ton jour de chance. Aujourd’hui on a prouvé que voyager ne coûtait pas aussi cher que ce que l’on pense. Il suffit de voyager autrement. (tu peux lire mon article sur le slow travel).

C’est ainsi que j’ai choisis de vivre libre, ici et maintenant. Je n’ai pas envie d’attendre le moment opportun mais seulement vivre. Note aussi qu’il y’a une différence entre être (exister) et vivre. Et en plus d’être je veux vivre. Ecrire mon propre chemin, trébucher sur mes propres embûches.

J’ai choisis de partir, non pour fuire

Pourquoi partir? Tu fuis quoi au juste? La routine? Les études? Le travail? T’es qu’une profiteuse! Oh oui, on me l’a déjà dis. Je vais me la couler douce pendant un an, profiter a la place de travailler pour obtenir un diplôme et donc un salaire. Profiter de quoi au juste? De la société, du système? De la vie? A ce que je sache, nous sommes libres. Personne ne nous oblige, ne t’oblige à suivre le même chemin que tout le monde.

Si je pars, si je m’en vais parcourir le monde, c’est avant tout pour découvrir. D’autres cultures, d’autres lieux mais avant tout moi même. Au fond, je ne sais pas ce qui me pousse à partir, j’ai envie de goûter à ce qu’on appelle liberté. J’ai envie de sortir du cadre. J’ai envie. J’en ai envie, parfois j’ai peur, ça m’effraie. Mais quelques soient les raisons qui me poussent à partir, je sais que c’est ce que je veux. Et je respecterais ma volonté, je me suis donné les moyens de partir, et je partirais.

ET après?

Tu vas reprendre le boulot? Tes études? Tu vas faire comment pour te débrouiller? Tu es inconsciente. Jugé on sera, jugé tu seras. Tu seras celui/celle qui aura choisir de suivre ses rêves plutôt que se plier aux normes. Je serai aussi un de ceux qui l’ont fait, qui ont osés. On a eu du cran. J’ai eu du cran. Mais crois moi, si moi j’en ai le cran, tout le monde sait le faire. Les excuses sont là pour ça, pour repousser quand on a le trac. Avant un voyage au long cours, on a tous le trac. Mais apparemment, il s’amplifie au moment du retour. Moi, j’ai choisis de vivre, j’ai opté pour le package émotion+, j’ai choisis de vivre avec toutes les émotions que la vie avait a me donner. Que ce soit la peur ou la joie, j’ai choisis de vivre.

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